Guatemala
28 mai
Le Guatemala est un pays d'Amérique centrale entouré par le Mexique, le Belize, la mer des Caraïbes, le Honduras, le Salvador et l'océan Pacifique. Son nom viendrait du mot nahuatl Coactlmoctl-lan, qui signifie « le pays de l’oiseau qui mange des serpents » ou même du mot Quauhtlemallan, aussi du nahuatl, qui signifie « endroit avec beaucoup d'arbres ». Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe.
108 890 km2, 12 millions d’habitants, indépendant depuis 1821
C’est le territoire de la civilisation maya et les descendants des mayas, les indiens, représentent plus de 55% de la population. C’est un pays divisé : deux cultures, deux sociétés : les ladinos qui vivent dans les villes et qui possèdent l’immense majorité des richesses du pays : terres, emplois, commerces… et de l’autre les indiens qui ne possèdent que 20% des terres et dont 70% d’entre eux vit en dessous du minimum vital.
Les principales exportations du pays sont : café, cardamome, canne à sucre, coton, banane et cacao.
Nous ressentons les marques de l’histoire : 36 ans de guerre civile entre le gouvernement et la guérilla – URNG : Union Révolutionnaire Nationale Guatémaltèque - qui demandait le droit à la terre de 1962 à 1996.
Le Guatemala c’est des volcans (288), des hauts plateaux, des lacs dont celui d’Atitlan, l’un des plus beaux du monde, de la jungle, le site archéologique de Tikal…
Nous avions prévu de découvrir quelques uns de ces lieux mais nous avons été un peu bloquées par la présence d'Agatha - pluies torrentielles de mardi à dimanche en continu, ce qui a provoqué des éboulements et glissements de terrains, des routes bloquées, des ponts détruits et aussi des dizaines de morts et des milliers de personnes évacuées ou déplacées.
Grosses chutes de pierres !
La capitale – Guatemala ciudad dite Guaté, 2 millions d’habitantes, 1500 m d’altitude - est quant à elle beaucoup moins attrayante : hyper polluée, notamment par les camionetas – les school bus des USA des années 30 – qui sont les transports en commun de la ville.
Un Camioneta - vous reconnaissez ?
C’est le lieu d’arrivée des paysans dans les bidonvilles qui viennent chercher des ressources économiques, c’est aussi le lieu d’une grande peur de la violence - que l’on ressent fortement sur les visages des habitants - avec plusieurs dizaines de morts violentes par jour, ici la vie n’a pas la même importance que chez nous, alors il faut en profiter à tous les instants. C’est donc aussi le lieu d’une grande chaleur humaine et du respect, de la considération de l’autre et d’une grande solidarité entre les gens.
Nous ne sommes pas en terrain inconnu, la Tour Eiffel est en bas de la rue !